Souvenir des moines de Lavra Netofa


Jeudi 4 mai 2017, il y a eu une soirée au campus de l’université Pontificale Salésienne à Jérusalem pour se rappeler du Père Jacob et du Père Thomas de Lavra Netofa.

lavra netofa evening

En 1967, Lavra Netofa a été fondé, perchée sur le pic du Mont Netofa en Galilée, un monastère de tradition Byzantine, sous l’autorité de l’Eglise Catholique Grecque en Galilée. Les fondateurs, le Père Jacob Hollandais et le Père Thomas Américain, étaient des moines Trappistes qui avaient un grand amour pour les Juifs et les Arabes et un profond respect des traditions Chrétiennes Orientales. Pendant les 40 dernières années, le monastère a été un lieu de rencontre pour les Israéliens et les Arabes, pèlerins et chercheurs de vérité de tout le monde.

La soirée du 4 mai, un évènement s’est tenu pour rappeler ce lieu et ses fondateurs. Le Père Matthew Coutinho Salésien, professeur à l’Université, a présenté le programme. Il a commencé et s’est terminé par 2 hymnes, chantés en Hébreux par le Père Rafic et Benedetto du Vicariat Saint Jacques. Le premier orateur a été Pnina Bar, une Israélienne, qui a fréquenté le monastère de nombreuses années et était une amie proche des 2 fondateurs. Elle a récemment publié un livre de souvenir sur les fondateurs et sur le lieu qu’elle aimait. Le livre en Hébreux, intitulé « Yaakov et Toma, les moines du Mont Netofa », est un merveilleux souvenir de ce lieu. Pnina a fait un appel passionné aà son auditoire Chrétien : « Quelque chose manque en Terre sainte, un lieu de rencontre spirituelle pour tous les peuples, où chacun est respecté et aimé. C’était Lavra Netofa et depuis sa fermeture, après la mort du Père Yaakov, cela nous manque. Merci de penser à ouvrir un lieu comme celui-là. »

Le second orateur était le Père David Neuhaus, Vicaire Patriarcal Latin, qui a fait un discours sur le « thème de la Lumière de l’Orient ». Il a placé le Père Jacob dans un contexte historique et culturel, l’Eglise Catholique au milieu du XXième siècle. Beaucoup de Catholiques, horrifiés par ce que l’Europe avait fait pendant les 2 Guerres Mondiales et les siècles de conquête violente et de soumission, se sont tournés vers l’orient pour chercher les racines de la Chrétienté et la sagesse et la beauté des traditions du Christianisme Oriental et les autres religions et cultures de l’Orient. Le Père David a fait une vaste référence aux documents publiés par le Pape Léon XIII, le Concile Vatican II et le pape Jean Paul II promouvant la dignité des Eglises Orientales, spécialement la beauté de leur liturgie et la spiritualité de leurs traditions monastiques.

Dans l’auditoire, il y avait ceux qui avaient connu les moines et avaient fréquenté le Lavre , qui partageaient leurs souvenirs.

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